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Passionnement Sport
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  • Le sport. Un très grand mot pour les jeunes d’aujourd’hui, qualifiés par les anciennes générations de feignants, ou le célèbre « patate de canapé » que certains connaissent… Le sport est-il le propre de la jeunesse ?
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8 avril 2018

Un sportif qui en dit long : Christian Dacunha

Dans le domaine du sport, il n'y a pas forcément, les plus jeunes, les plus endurants, ou les plus compétents qui sont les meilleurs. Christian Dacunha est un professeur de sport, au lycée agricole d'Aix-Valabre, et c'est aussi mon prof de sport. J'ai donc pu l'interviewer pour en savoir plus :

Monsieur, à quelle âge avez-vous commencé à faire du sport ?

-Si je me souviens bien, c'était à 7-8 ans, j'ai commencé à faire du foot en Lorraine, j'étais très bon, avec mon équipe on a gagné le tournoi de la région 3 ans après.

Quel a été l'élément déclencheur de votre passion du sport ?

-Justement, c'est ce tournoi, qui m'avait mis en condition dans l'univers du foot et de la compétition. Et vu qu'on avait gagné, bah j'ai décidé de continuer pour essayer de gagner d'autres tournoi, et c'est ce qui s'est passé.

Vous avez fait que du foot quand vous étiez jeune ?

-Non, à côté je faisais aussi du badminton, c'est vraiment les deux seuls sports que j'ai fait, et ça n'a pourtant rien à voir (rires). Et pourtant j'ai continué pendant longtemps de faire les deux. Puis après quand j'ai fait mes études pour être professeur de sport, j'ai du arréter le foot.

C'est une envie depuis le début de faire prof de sport ?

- A la base je voulais devenir footballeur professionnel, mais le niveau était trop haut, même si je pense que je pouvais l'avoir, ça prenait trop de temps dans ma journée, et j'avais ma copine à l'époque qui est aujourd'hui ma femme, et elle n'avait pas envie que je la laisse trop seule. Et aujourd'hui heureusement que j'y suis pas resté parce que sinon je n'aurais jamais fondé une famille avec elle.

 

Vous faites du sport en compétition ?

J'en faisais oui. Bah déjà le foot quand j'étais petit, puis après le badiminton entre mes 15 et 25 ans, en solo ou équipe, on a fini plusieurs fois champion de Lorraine, mais jamais au delà, et quand je suis devenu prof de sport et que j'ai été muté sur Gardanne, 7 ans après on a fini champion national de notre catégorie.

Vous pensez que les jeunes ne font pas assez de sport ?

C'est pas qu'ils ne font pas assez de sport. Pour moi, ils font du sport, mais d'une autre manière. Même si ils en font moins qu'à mon époque, y a des jeunes qui en font. Déjà, aller à la salle c'est faire du sport.

Qu'avez vous à dire aux jeunes qui veulent devenir sportifs de haut niveau ?

Il faut croire en ses rêves. Avec de la volonté tout est réalisable, dans la limite du possible bien sûr.

J'ai écrit une histoire sur vous, inventé bien sur, mais inspiré par rapport aux sports que vous avez pratiqué, et sur ce que vous m'avez dit. Je vous la fait lire, et vous devez me raconter la fin, ça vous intéresse ?

Ouais carrément!

Voici une éxo-fiction sur Christian Dacunha, histoire qui n'est pas réel, même si il y a quelques références par rapport à sa vie, en aucun cas c'est tiré de la réalité.

Exofiction sur Christian Dacunha

Nous étions à Valabre, à coté de Gardanne. Nous étions dimanche. Il faisait 16°C. Christian faisait son footing matinal dans la forêt, afin de se préparer à sa compétition de badminton qui avait lieu le mercredi suivant. Christian Dacunha était un professeur de sport, très apprécié des élèves, et n’hésitait pas à leur donner des conseils pour pouvoir progresser. Quand il jouait au badminton avec eux, c’était trop facile pour lui, car les élèves n’étaient pas assez réactifs aux volants qu’il envoyait là où ils n’étaient pas sur le terrain. Christian jouait très bien aussi au football, car il avait intégré lors de sa jeunesse l’équipe professionnelle de Nancy, nommée tout simplement, AS Nancy, car il était originaire de Meurthe-et-Moselle. Il était fier de sa région, et ne comprenait pas cette sorte de « rivalité » entre sa région et la région voisine, l’Alsace, à cause de vieilles querelles et traditions un peu différentes. Il adorait passer du temps avec sa famille à se promener. Il est descendu dans le sud à cause de sa mutation, passant de Nancy à Gardanne, et a dû malheureusement arrêter le foot. Heureusement, il a pu continuer le badminton en compétition. Il était classé R4, ce qui est un excellent niveau. Le jour de la compétition arrivait, il était près à être classé niveau national.

Pour s’entrainer, il pouvait compter sur son ami Frédéric, qui lui aussi a un très bon niveau de badminton, mais ce dernier n’est pas classé et préfère y jouer pour le plaisir et faire sa séance de sport hebdomadaire avec son ami. Tous les deux sont inséparables, ils font quasiment tout ensemble, même leur métier en quelque sorte, car Frédéric est le proviseur de l’établissement dans lequel Christian enseigne, c’est-à-dire Valabre. C’est un lycée assez mal organisé, et Christian le sait bien, puisque pour sa dernière sortie ils n’ont pas pu y aller car ça a été annulé au dernier moment. Une semaine plus tard, c’était le début de la compétition, Christian était prêt à commencer.

Le premier match arriva. On appela son nom, ainsi que celui de son adversaire. Top, c’est parti. Les premiers points sont très serrés. Allez, plus qu’un volant gagné et c’est terminé pour l’adversaire. Hop, premier match gagné. Christian est soulagé, il va pouvoir se reposer pendant quarante minutes pour son second match. A ce moment-là, Christian est déterminé à remporter cette compétition nationale, et la coup qui va avec. Les matchs s’enfilèrent, il les gagna tous, et arriva en demi-finale. Soudain, au début du match, c’est le drame. Christian, tombe mal sur ses appuis, et se foule la cheville. Aie aie aie, il n’avait surement pas assez bu pendant les pauses pour récupérer. C’est l’entorse assuré. Il hurle de douleur, le match est interrompu. Le médecin arriva sur place pour examiner la jambe de Christian. C’est bel et bien une entorse. Le médecin est formel, il faut arrêter le match en cours. Et pour cela, aucun autre moyen à part de se disqualifier, sauf si Christian veut empirer son cas. Quel dommage d’en arriver là. Une compétition qu’il attendait depuis très longtemps, et pour laquelle il s’était entrainé dur pour arriver au bout, et voilà qu’à la première rencontre de la compétition, il doit se disqualifier et déclarer forfait.

Coup dur pour Christian, qui ne comptait surtout pas sur cet aléa de la compétition pour continuer. Il fut conduit à l’hôpital. Sur place, on lui posa une attelle. Le médecin de l’hôpital lui annonça qu’il en avait pour 2 mois, sachant que les championnats nationaux sont dans trois mois… Quelle contradiction,   il va devoir y aller doucement pour ne pas se reblesser, et pouvoir rejouer le plus tôt possible. Christian redoute une baisse de niveau qui pourrait l’éliminer de la compétition dès le premier match en championnat. Heureusement pour lui, Frédéric était là pour le soutenir moralement.

Très rapidement, il reçu des messages et des mails de ses élèves, lui souhaitant du courage, et qu’il se rétablisse au plus vite ! Quel geste d’attention de la part des élèves. Christian est ému, il n’en revient pas. Les élèves sont avec lui, et l’encourage pour sa compétition. Cet élan lui redonne confiance, et de la conviction. Deux mois plus tard, Christian était guéri. Il est retourné au lycée en tant qu’enseignant, remercié ses élèves qu’il n’avait pas vu depuis longtemps. Il leur affirma qu’il allait gagner la compétition nationale pour lui, et pour ses élèves qui l’ont soutenu.

Cette fois-ci, Christian était vraiment prêt. Pas d’entorse à l’horizon, on s’échauffe bien les chevilles, et on se lance. En plus, Frédéric est venu faire le déplacement pour l’encourager. Premier match, pas très serré, Christian l’emporta facilement. Le second adversaire, un peu plus coriace, fini par être vaincu. Le troisième également, ainsi que le quatrième. La phase de poule étant passé, Christian est qualifié pour les huitièmes de finale. La tension monte de plus en plus, et Christian est toujours au top, et en meilleure forme qu’auparavant, et surtout, il boit beaucoup, pour éviter les crampes et les entorses. Le huitième de finale se déroula tranquillement, en bonne ambiance malgré le titre en jeu. Le fair-play est au rendez-vous, et les joueurs aiment ça. Christian gagna son duel. Egalement pour le quart de finale, qu’il emporta haut la main, ainsi que la demi-finale.

La finale arrivait, la tension était palpable. Mais la fin de la compétition, c’est Christian Dacunha qui va vous la raconter :

« C’était le dernier match, j’étais prêt à battre l’adversaire. Y avait pas de tension ou quoi que ce soit parce que c’est pas l’esprit que j’ai envie d’adhérer dans une compétition. Au contraire même si l’enjeu était de taille je fais ça aussi pour le loisir, comme mon ami Fred qui ne fait pas de compétition. Du coup le match était très serré, je pensais pas y arriver au début, puis j’ai trouvé son point faible en quelque sorte, il ne se replaçait pas assez vite. Il fallait le faire courir sur le terrain pour prendre des points. C’est ce qui m’a permis de gagner le match et le tournoi national. Je suis passé donc de R4 à N3, j’ai eu le titre de champion de France, rien que ça. Probablement une des compétitions les plus belles de ma « carrière » en quelque sorte. »

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