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Passionnement Sport
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  • Le sport. Un très grand mot pour les jeunes d’aujourd’hui, qualifiés par les anciennes générations de feignants, ou le célèbre « patate de canapé » que certains connaissent… Le sport est-il le propre de la jeunesse ?
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11 avril 2018

Le sport chez l'enfant : oui, mais pas trop !

Le sport est devenu un véritable phénomène de société chez l'enfant. Ils sont de plus en plus nombreux à le pratiquer et de plus en plus tôt, contrairement aux adolescents qui eux, en font de moins en moins. Si l'activité sportive est nécessaire et bénéfique à l'enfant, tant sur le plan physique que sur le plan psychologique, il est indispensable qu'elle soit contrôlée et bien encadrée. En effet, un surentraînement peut, à terme, être préjudiciable pour l'organisme, avec notamment des perturbations de la croissance.

Chez le jeune enfant, l'activité physique et sportive concourt à l'acquisition de l'autonomie et à l'affirmation du schéma corporel. Elle améliore la coordination temporo-spatiale. Le sport contribue également à l'épanouissement de l'enfant, lui permet d'évacuer les tensions quotidiennes et de mieux se concentrer à l'école. Chez un enfant timide, l'activité physique peut l'aider à davantage s'extérioriser et, à l'inverse, chez un enfant énervé ou stressé de se calmer et de se détendre. De même, un enfant agressif qui pratique un sport va apprendre à mieux se maîtriser.

Quel que soit l'âge de l'enfant, le sport encourage l'esprit d'équipe, lui apprend à respecter des règles et aussi ses adversaires. L'adolescent pourra développer son sentiment d'appartenance à un groupe et cela peut l'aider dans la quête de son identité.

L'enfant ne retirera de bénéfices que si le sport pratiqué correspond bien à ses possibilités physiques d'une part et à ses envies d'autre part. Il est en effet très important de laisser l'enfant choisir le sport qu'il souhaite pratiquer. Sachez qu'il n'existe pas un sport meilleur que l'autre et qu'imposer un sport à un enfant risque de conduire à un échec ou à un abandon. Généralement, on considère que la pratique du sport débute réellement vers l'âge de 7 ans (même si une activité physique peut évidemment être pratiquée avant, comme en témoigne la vogue des bébés nageurs et des « baby sports »). A 7 ans, le schéma corporel est bien en place et l'enfant a bien intégré l'équilibre, la coordination, le contrôle du geste ou encore les notions de force et de vitesse. A partir de là, l'enfant peut pratiquer un sport au stade d'initiation. Puis entre 8 et 12 ans, vient la phase de perfectionnement, et éventuellement la compétition. Dans cette tranche d'âge, le tonus musculaire se développe, mais le risque physique apparaît également.

L'organisme de l'enfant évolue de façon permanente, notamment au niveau de la stature, du poids, des os et des cartilages. Ces modifications, qui rendent l'enfant vulnérable, nécessitent une surveillance de l'enfant s'adonnant à une activité sportive, surtout s'il y consacre plusieurs heures par semaine. En dehors de l'accident imprévisible, un entraînement sportif trop intense ou mal équilibré entraîne une souffrance de l'organisme. Souvent, le premier signal d'alarme est une douleur persistante. Dans d'autres cas, il peut s'agir d'une fatigue anormale, de problèmes de sommeil, d'un manque d'appétit ou de résultats scolaires en baisse. A plus long terme, une pratique sportive trop importante ou mal adaptée peut entraîner des lésions des cartilages de croissance, qui peuvent se fissurer ou même se fracturer. Ces lésions risquent alors de compromettre la croissance de la zone atteinte. Avant d'en arriver à ce stade, il est donc très important d'apprendre à l'enfant à reconnaître et à exprimer sa douleur, de façon à pouvoir diminuer la sollicitation de la partie du corps en cause et à adapter le rythme d'entraînement.

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